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Faire confiance

Oct 9, 2021

Petit conte Zen – Le paysan et son cheval blanc

Il était une fois un vieux paysan très pauvre qui avait un magnifique cheval blanc dans un village, où tous les villageois lui enviait ce cheval.

Les notables lui proposaient monts et merveilles en échange de son cheval et le paysan refusait toujours en répondant que son cheval n’était pas à vendre.

Un matin, le paysan se lève et le cheval a disparu de son pré.
Les villageois viennent le voir et lui disent: 

«Tu as été bien bête, tu aurais mieux fait de le vendre. Maintenant regarde on t’a volé ton cheval et tu restes pauvre». 

Le paysan répond: 

« Certes mon cheval a disparu. Est-ce qu’on me l’a volé ou pas? Je ne sais pas. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose, seul l’avenir le dira ». 

Quinze jours passent, le cheval réapparaît accompagné de sept chevaux merveilleux qu’il a récupéré dans la forêt où il s’était échappé. Ils sont tous les huit en train de paître dans le pré du paysan.

Les villageois viennent voir le paysan en lui disant : « Tu avais raison! En fait c’est merveilleux !Maintenant tu as huit chevaux extraordinaires ». 

Le paysan répond : « Maintenant j’ai huit chevaux fabuleux dans mon pré. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose, seul l’avenir le dira ».

Le fils du paysan décide de dompter les chevaux sauvages, mais il fait une mauvaise chute et devient paraplégique. Les villageois viennent de voir le paysan et lui disent: « Mon dieu c’est horrible ! Ton fils ne pourra plus jamais marcher ».

Ce paysan répond : « Certes, mon fils n’a plus l’usage de ses jambes. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose, seul l’avenir le dira ».

La guerre éclate. L’ensemble des jeunes gens du village sont envoyés au front à l’exception du fils du paysan qui a perdu l’usage de ses jambes. Les villageois viennent voir le paysan et lui dise : « Tu avais raison, ton fils n’ira pas à la guerre alors que nous, nous ne sommes pas sûr de revoir nos enfants ».

Il répond : « Certes mon fils reste près de moi. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose, seul l’avenir le dira ».

 

La morale de cette histoire, vous vous en doutez, c’est qu’on ne peut pas savoir de quoi demain sera fait. Faîtes de votre mieux, ayez confiance en vous, en la beauté de la vie…

Oui, la vie n’est pas toujours rose… Quand on traverse un enfer, il faut continuer d’avancer pour en sortir !

Alors on ne lâche rien !
Gardez foi en vous, parce que vous êtes la seule personne qui a le pouvoir de changer votre vie !
Et ça commence – Maintenant –

Le chemin n’est pas une ligne droite, il y a des virages. Beaucoup de virages… Rien n’est fixe, tout change… La vie est mouvement.
La clef c’est d’avoir confiance… pour insuffler un mouvement positif dans sa vie.

La confiance, c’est une décision à prendre. L’envie de se dire « Je vais accueillir avec bienveillance ce qui va se produire, ça va bien se passer », j’ai plein de ressources en moi …

 

C’est justement en se faisant confiance qu’on peut accéder à ses ressources et les faire s’épanouir.
Sans avoir l’audace de la confiance,
on passe sous silence nos capacités, on se fuit, on se sabote ! 

Confiance en soi, confiance en les autres, c’est pareil, c’est une spirale positive. Lorsque l’on s’ouvre vers les autres… ils nous le rendent.  

Petite balade… [Conte Américain]

C’est l’histoire d’une petite fille de 6 ans qui fait une randonnée dans les Montages Rocheuses américaines avec son papa.
C’est un paysage absolument magnifique qui les entoure, il y a un grand soleil, les lumières, les odeurs, les couleurs, tout émerveille tellement cette petite fille, que d’extase elle s’écrit:
« C’est fantastique ! »    

Et elle entend « ...C’est fantastique ! »
Elle est très surprise, c’est la première fois qu’elle entend quelque chose comme cela…Alors elle continue de plus belle:

« C’est génial !! »
« …C’est génial….
Elle se retourne vers son père qui sourit et fait mine de ne pas s’en mêler… 
« Qui t’es !? » demande la gamine. 
« ..Qui t’es.. » lui répond la montagne.
« Non, toi d’abord ! » lui rétorque-t-elle

« …non, toi d’abord… »

Là elle commence à s’agacer, (à 6 ans la patience n’est pas un point fort…)
Embêtée, elle lui jette:

« Nan, mais t’es nul ! » 
« … t’es nul… »
Sur ces mots, la petite se vexe:

« J’te déteste ! »

« J’te déteste ! »
Et là, elle a un sursaut de conscience… elle chuchote à son papa «…oh, j’ai dû la blesser…»
Alors elle s’écrit:
« Je suis désolée !! »
« …Je suis désolée… ».

Soulagée, la petite se détend, continue un peu, et finit par crier à la montagne:
« Je t’aime ! »
« …Je t’aime… »

De nouveau le sourire jusqu’aux oreilles, elle se retourne vers son papa et finit par le demander
« Mais alors papa ! Qui c’était? » 

Son père lui répond: « Certains appellent ça l’écho. …mais moi j’appelle ça la vie. 
Parce que, tu vois ma chérie, la vie, elle te renvoie toujours ce que tu lui donnes.»

~ Chéa', Exploratrice de Vérités