Je saisis différemment cette phrase, aujourd’hui j’aime à penser que je la comprends plus intimement.
Au vue de la rapidité et simplicité avec laquelle une relation peut se mettre en place…
La place que prend l’autre…
L’autre semble “enfin” représenter tout ce que l’on a toujours désiré…
Pourtant, le doute reste possible : Ne serait-on pas simplement amoureux de ce besoin d’être aimé ?
Ce besoin qui nous ronge, qui nous prive de sommeil.
Cette nécessité frénétique d’aimer et d’être aimé réciproquement…
Cette nécessité qui nous met des œillères, qui rend aveugle, forçant à se contenter de « mieux que rien »