Mission de vie
Quelle est ma mission de vie sur Terre?
J’ai longtemps été troublée par cette question.
Peut-être que je ne me sentais pas vraiment à ma place dans mon environnement…
Peut-être que j’avais conscience de mon potentiel, et que je craignais qu’il ne soit pas employé à bon escient…
Peut-être que je me sentais démunie, perdue…
Frustrée-paniquée de ne pas trouver « ma place » …
Une chose est sûre : Je ne me sentais pas épanouie.
En parallèle, je continuais d’avancer.
À travers mes « objectifs » : Études, permis, diplômes, voyages, expériences professionnelles…
J’avançais avec succès vers les « check-points » que je m’étais fixés. Pourtant, arrivée chaque fin de journée, je me sentais perdue.
Il m’était crucial de « trouver ma voie ».
Sinon « Qu’est-ce que j’allais faire de ma vie !? »
J’avais peur de faire « fausse route »
J’ai trop souvent été désespérée de ne pas ressentir de vocation particulière. Être capable de faire beaucoup de choses, être compétente dans plusieurs domaines… Mais « heureuse » dans aucun.
Quelle horrible frustration !
Ne trouvant pas la réponse en moi, je l’ai cherché ailleurs. … Numérologie, angéologie, chemin de vie et autres penchants ésotériques, voire new-age… Je cherchais à découvrir la « divine mission » qui m’était réservée…
Que quelqu’un, quelque part, puisse répondre à ma question existentielle:
« Quelle est ma mission de vie? »
Ou plutôt, j’ai cessé de me torturer et de paniquer avec ce problème. La réponse, c’est qu’il n’y a aucune réponse « matérielle ».
Aucune réponse spéciale.
Je cherchais une activité épanouissante.
Je cherchais à « faire » un travail pour « être » épanouie.
Je prenais le problème à l’envers !
Et si la mission d’une vie,
c’était « d’être » tout simplement ?
Être pour faire et être « en faisant ».
Être heureux.
Être soi-même.
Complètement.
Vibrer ce que l’on est vraiment au fond de notre être. Guéri de toutes douleurs et blessures d’âmes…
De toute dépression, de toutes les culpabilités…
Pour s’autoriser enfin le bonheur !
Et dans ce même élan,
se diriger le plus possible,
petits pas par petits pas, vers le bien-être
en faisant ce qui nous plait
et qui nous fait vibrer de plus belle !
Créer un cercle vertueux.
Vibrer ses couleurs !
Et pour cela, nous ne pouvons qu’être nous-même.
Pour enfin « Thrive ».
Ce verbe anglais qui signifie à la fois se développer, prospérer, réussir et profiter.
Être « Qui Je Suis ».
Abandonner tous les masques que je crois être, pour atteindre qui je suis vraiment.
Pour être vraiment heureuse. Vraiment s’autoriser à être bien.
Et cesser de considérer le bien-être comme une récompense d’un travail aliénant.
Ni ne considérer inconsciemment que l’on a le droit d’être heureux que on souffre suffisamment avant…
C’est le raisonnement que j’ai réussi à déterrer de mon inconscient, grâce à une aide psychologique.
« Que la vie était dure parce qu’il fallait mériter son bonheur… »
C’est l’accord que je me suis rendue compte avoir passé avec moi-même, il y a fort longtemps.
Mais cet accord porte une grave atteinte à mon bien-être. Je ne mérite pas cela !
Je décide de rompre cet accord néfaste !
» Je décide que la vie est facile, que j’ai le droit au bonheur !
Je décide que la vie est belle, que j’ai le droit d’être heureuse !
Je décide que la vie est là pour nous faire grandir et nous rendre heureux ! »
Merci Chéa pour ce beau texte. Je l’adore, et je me sens en accord avec à 1000 %.
Pour moi, il est d’utilité publique !
Passionnant et limpide ton texte 😇🙏💚🌈 merci merci merci
Je me suis faite, il y a quelques mois, une réflexion similaire. L’expression qui me poursuivait, dans mon cas, c’était le « sens de la vie ». Ca ne me prenait pas tête, mais je sentais qu’il y avait sans doute là un point essentiel, qui devrait s’éclaircir un jour ou l’autre. Il y a quelques mois, j’ai eu l’impression de PERDRE un des sens de ma vie (rupture amoureuse, eros blessé, amour propre sur le déclin). Je me suis finalement dit qu’il n’y avait de réelle pérennité à rien, et ce n’était en rien défaitiste. C’est juste la simple constatation qu’on ne possède rien, pas même ce qui nous comble absolument. on saisit juste nos propres sensations, juste des kiffs, des plaisirs, des bonheurs ayant une plus ou moins longue durée temporelle (ne disant rien de leur intensité), et que la façon dont on les reçoit et les vit détermine notre joie, l’était d’esprit dans lequel on choisit de vivre.
Chéa, tu as écrit un article sur Vice Versa, tu confirmeras peut-être. Quand Joie détermine la vie, c’est tellement cool! C’est avec elle qu’on peut percevoir la vie dans tout son éclat. C’est ça, le sens de la vie.